L’Afrique se distingue comme la muse historique du café, imprégnant ses grains d’une complexité de saveurs et de terroirs diversifiés. Les hauts plateaux d’Éthiopie et du Kenya, berceaux d’arabica de choix, dominent par leurs cafés aux profils majestueux. Tandis que l’Afrique façonne un renouveau dans le domaine du café haut de gamme, des efforts de valorisation et de coopération internationale promettent un brillant avenir pour cette industrie et ses communautés productrices.
Exploration des racines du café africain
L’Afrique, berceau historique du café, reste une terre de mystère et de richesse aromatique. Considéré comme un trésor national dans de nombreux pays d’Afrique, le café s’infiltre dans la culture et l’économie de ces terres avec une empreinte indélébile. De l’Éthiopie, où légendes et réalités se mêlent autour de la découverte du café, jusqu’aux hauts plateaux du Kenya, chaque grain emprisonne l’essence même de son origine. Cette terre ancestrale, tel un luxuriant jardin d’Éden, offre un café dont les variétés sont aussi nombreuses que les paysages sont diversifiés.
Prenant source dans ces territoires luxuriants, le café africain séduit par ses notes et saveurs diverses, dont la complexité ne cesse d’attirer les connaisseurs du monde entier. Selon une publication de la Banque mondiale, bien que la contribution globale de l’Afrique au marché du café international semble modeste, l’évolution récente dessine une renaissance prometteuse. Ayant enduré les fluctuations du marché depuis le démantèlement du système de quotas en 1989, les pays africains aspirent à la réappropriation de leur héritage caféier, avec un potentiel de croissance encouragé par l’augmentation tendancielle de la demande mondiale.
Pour approfondir connaissance et appréciation de ces cafés d’exception, le guide d’achat café de spécialité africain fera voyager les amateurs et voyageurs gustatifs au coeur des nuances de l’Afrique. Dans les tasses, se dévoile alors un éventail de profils chromatiques qui va bien au-delà du goût : un dialogue intemporel entre l’humain et la terre, un atout de compétitivité inestimable pour les pays africains, où qualité et tradition se rencontrent pour une expérience caféière transcendante.
Terroirs et traits distinctifs des grains d’Afrique
Le café africain se distingue essentiellement par la singularité de ses terroirs qui imprègnent chaque grain d’une palette variée de saveurs et d’arômes, inégalée dans le reste du monde. Notamment, la culture en altitude influence indéniablement la qualité des grains, engendrant des cafés aux notes complexes et harmonieuses. La classification de ces cafés, souvent sous les appellations AA, fait écho à une excellence reconnue par les connaisseurs et amateurs du globe.
Analysant les données de l’année 2017, il semble que les caféiculteurs africains exploitent des sols parfois volcaniques, notamment en Éthiopie et au Kenya, dont la richesse confère une dimension gustative remarquable à la production. Le Berceau africain, avec son éventail géographique s’étendant des hauts plateaux aux vallées luxuriantes, offre ainsi des conditions idéales pour une diversité de grains au caractère bien affirmé. Selon le Conseil international du Café, la part qualitative de la production africaine s’est nettement imposée sur le marché mondial, où la demande pour ces cafés rares et précieux ne cesse d’augmenter.
L’investissement dans la maîtrise des techniques de traitement humide se révèle être un vecteur déterminant pour la valorisation des récoltes africaines. L’écart de prix entre les cafés lavés et plutôt séchés continue de se creuser, avec une prime qui peut osciller jusqu’à 20% supplémentaires sur le marché international pour les premiers. S’ajoute à cela, l’essor des cafés de spécialité, dont certains pays comme le Rwanda parviennent à tirer parti, d’après les données de l’Alliance for Coffee Excellence, parvenant à négocier sur les enchères des prix nettement au-dessus des cours habituels. Cependant, cet avantage compétitif nécessite un accès constant aux ressources en eau et une expertise que tous les territoires ne possèdent pas encore.
Les pépites de l’Éthiopie et du Kenya, berceau d’arômes en cascade
Les terres élevées de l’Éthiopie et les hauts plateaux du Kenya sont loués par les amateurs de café pour leur contribution inestimable à la diversité gustative du café de spécialité africain. La variété Arabica, originaire d’Éthiopie, est vénérée pour ses profils gustatifs complexes et son histoire intrinsèquement liée à la culture nationale. Réputé pour ses notes fleuries et sa douce acidité, le moka d’Éthiopie a gagné sa place dans la légende des cafés de spécialité. En moyenne, la production éthiopienne de café, essentiellement arabica, pèse significativement dans la production caféière africaine avec des exportations dépassant, certaines années, les 200 000 tonnes.
À l’Est, le Kenya se distingue avec une production d’Arabica de haut calibre, souvent vendu sous l’appellation AA, garantissant une taille de grain et une qualité supérieures. Les grains bien arrondis et souvent qualifiés d’intenses, porteurs d’une acidité pointue et de notes de fruits rouges, séduisent les palais avertis. Le Kenya, avec une récolte approchant les 50 000 tonnes annuelles, fait figure de petit poids lourd dans le marché de spécialité.
L’union de ces deux géants africains transforme littéralement chaque sachet de moka moulu, classique ou spécial, chaque granule de 250 gr destiné à la vente, en une tasse bourrée de caractère et d’histoire. Des séances de dégustation destinées à éduquer les consommateurs autour de l’éthique de la tasse partagée se multiplient, annonçant un message fort : le café africain est un trésor à apprécier et à préserver. Au-delà de leurs frontières, ces grains parcourent le monde. Des contrées comme le Japon, sixième importateur mondial, ont développé une affection particulière pour ces crus africains, reconnaissant leur qualité distinctive et le jeu complexe de leurs arômes.
La collaboration avec d’autres nations s’avère bénéfique, tant pour le secteur que pour les communautés locales. Par exemple, l’initiative de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a stimulé la culture du café en Afrique via des projets de sensibilisation et d’assistance technique. Faisant place à l’expertise internationale, les producteurs éthiopiens et kenyans ouvrent leurs horizons, améliorant leurs techniques de culture et de traitement, assurant ainsi une meilleure position sur le marché mondial du café.
Quel est le café le plus connu au monde ?
Le café Kopi Luwak est célèbre dans le monde entier. Son processus unique implique une fermentation dans l’estomac du Luwak, une civette d’Asie, qui ne digère pas entièrement les grains de café.
Où pousse le café en Afrique ?
Deux variétés de café prédominent en Afrique : l’Arabica et le Robusta. Prisé mondialement, l’Arabica représente environ 70% de la récolte globale et prospère dans les hauts plateaux élevés d’Éthiopie, du Kenya et de Tanzanie.
Quel est le meilleur café d’Amérique du Sud ?
Originaire uniquement du Brésil, leader mondial de production, l’arabica Santos est un trésor d’Amérique du Sud, remarquable pour ses arômes exacerbés lors de la torréfaction, et se savoure pour sa douceur en bouche.
Quelles sont les meilleurs marques de café ?
Certaines des marques de café les plus appréciées incluent L’Or Espresso, Lavazza, Senseo, et Nescafé. Pour autant il s’agit là de marques peu appréciées des véritables amateurs.